Semer le bien même quand l’autre sème le doute
- Stéphanie Dumaine
- il y a 11 minutes
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Il y a dans la vie des moments où, malgré notre intention sincère de bien faire, de partager du positif et d’agir avec amour, nous faisons face à l’incompréhension. Parfois, une parole est mal interprétée, un geste mal perçu, ou une relation se teinte d’amertume sans que nous sachions vraiment pourquoi. Et soudain, nous apprenons que l’autre parle de nous en mal, qu’il critique, qu’il juge, qu’il déforme.
Ces situations peuvent profondément nous toucher. Nous avons alors le réflexe naturel de vouloir nous justifier, nous défendre, ou simplement comprendre. Mais c’est justement dans ces instants que notre chemin de bienveillance prend tout son sens.
La bienveillance comme posture intérieure
Être bienveillant ne signifie pas tout accepter ni se laisser marcher dessus. C’est avant tout un choix de conscience.
C’est choisir de ne pas réagir dans la blessure, mais d’agir dans la clarté du cœur.
Lorsque l’autre parle de nous avec dureté, il exprime souvent quelque chose de plus profond : une souffrance, un manque, une peur ou une incompréhension. Cela ne justifie pas ses mots, mais cela nous aide à voir au-delà du comportement. En prenant cette hauteur, nous ne nourrissons plus la colère, nous nourrissons la compassion.
Car oui, il est possible de rester en paix, même quand on est mal compris. Cela ne se fait pas du jour au lendemain, mais à travers un travail intérieur, une forme d’entraînement du cœur à ne pas interpréter tout ce qui vient de l’extérieur.
Sortir de l’interprétation
Nous passons beaucoup de temps à interpréter : un regard, un silence, un message, une absence de réponse.
Notre mental adore donner du sens à ce qu’il ne comprend pas. Mais souvent, ces interprétations ne sont que deshistoires que nous inventonsà partir de nos blessures ou de nos attentes.
La véritable sérénité vient quand nous apprenons à observer sans juger.
L’autre agit selon ce qu’il vit, selon son état du moment, selon ce qu’il comprend du monde.
Nous aussi, parfois, nous avons blessé sans le vouloir, par maladresse ou fatigue. Quand nous nous souvenons de cela, le pardon devient plus simple, plus naturel.
Continuer à semer le bon
Continuer à semer du bon, c’est garder le cap, même quand l’environnement semble nous tester.
C’est se rappeler quece que nous semons finit toujours par fleurir, peut-être pas là où nous l’attendions, mais ailleurs, dans un cœur, dans un moment, dans un futur que nous ne voyons pas encore.
Semer du bon, c’est aussi une manière de prendre soin de nous.
Car la rancune, la colère ou le ressentiment nous enferment.
L’amour, la bienveillance et la paix nous libèrent.
Cela ne veut pas dire rester dans une relation toxique ou nier ce que nous ressentons. Cela veut simplement dire : « Je choisis de ne pas nourrir le mal, même si je le vois. Je choisis de rester dans mon axe, dans ma lumière. »
Et au fil du temps, nous réalisons quelque chose de précieux :
chaque défi, chaque incompréhension, chaque douleur est aussi une occasion d’éveil.
Prendre de la hauteur
Prendre de la hauteur, ce n’est pas fuir.
C’est comprendre que tout ce qui arrive peut devenir une occasion d’éveil.
Chaque mot qui nous blesse est un miroir qui nous montre une partie de nous à apaiser, à aimer davantage.
Quand nous cessons de vouloir que l’autre change, et que nous mettons notre énergie dans notre propre évolution, alors la paix s’installe.
Nous devenons moins réactifs, plus alignés, plus enracinés dans la confiance quela vie sait ce qu’elle fait.
« Sème de l’amour, même dans les sols arides : c’est là que les plus belles fleurs choisissent de pousser. »
— Anonyme
Merci la vie, pour tout ce que tu me fais vivre. Merci de me faire grandir à travers chaque expérience, même celles qui me bousculent. Car tout ce que je vis, je l’apprends, et tout ce que j’apprends me rapproche un peu plus de moi-même.
Tres belle journée à toi, qui me lis d’ici et d’ailleurs 🪷
Stephanie




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